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L’illettrisme est un facteur d’exclusion

On parle beaucoup des facteurs d’exclusion : la race, le handicap, l’origine sociale, l’orientation sexuelle… Et on parle d’inclusion pour s’affranchir de l’exclusion. Mais un niveau d’éducation insuffisant n’est-il pas un facteur d’exclusion majeur ?

7 % de la population âgée de 18 à 65 ans, ayant été scolarisée en France, est en situation d’illettrisme, soit 2,5 millions de personnes en métropole, d’après l’Agence Nationale de Lutte contre l’Illettrisme.

Ces personnes sont en difficulté pour les actions de leur vie quotidienne et pour leur place dans la société.

Un jour, en Angleterre, un garçon de 9 ans, handicapé moteur, en fauteuil roulant, s’est adressé à moi en anglais. Il maîtrisait bien cette langue au point que j’ai cru qu’il était anglais, et j’ai fait appel à mes meilleures aptitudes en anglais pour continuer à parler avec lui. Après un moment j’ai découvert qu’il était français et nous avons continué dans notre langue maternelle. La conversation était très intéressante car il était très cultivé pour un enfant de son âge et connaissait des tas de choses en histoire, en géographie et dans d’autres domaines. Une telle situation m’a montré qu’un handicap physique n’empêche pas forcément les relations avec les autres. En revanche un adulte illettré, bien que son handicap ne soit pas immédiatement visible, peut se sentir davantage exclu.

Au 19e siècle, les ouvriers ont commencé à pouvoir se défendre lorsqu’ils ont su lire. Ce n’est pas un hasard si les premiers syndicats ouvriers ont été créés dans le secteur de l’imprimerie, où les travailleurs avaient plus facilement accès aux livres et journaux.

On observe dans de nombreux pays que les femmes ont commencé à obtenir des droits et leur place dans la société lorsqu’elles ont su lire et écrire. Leur première libération a été de pouvoir aller à l’école.

En Afrique du Sud, pour libérer son peuple de l’exclusion dont il était victime avec l’apartheid, Nelson Mandela a commencé par se former. Durant ses longues années en prison, il continuait d’étudier le droit, par correspondance, développant des compétences vitales pour son action politique.

Parce que l’éducation amène la compétence qui permet de s’épanouir et réussir.

J’admire beaucoup ceux qui agissent pour aider les personnes en situation d’illettrisme.

Il nous faut éviter que les enfants d’aujourd’hui ne deviennent des illettrés demain. Pour empêcher l’échec scolaire, il faut de bonnes méthodes d’enseignement. Elles existent. La Technologie de l’étude appliquée aux fondamentaux permet de garantir un acquis durable à un niveau permettant par la suite de prendre part à la vie sans être handicapé par une maîtrise insuffisante de la lecture ou du calcul élémentaire. Elle permet aussi de savoir apprendre de manière autonome, pour acquérir les compétences dont on a besoin à tout moment.


Pour en savoir davantage sur la Technologie de l’étude, visitez cette page :

https://commentapprendre.fr/notre-pedagogie/pedagogie-la-technologie-de-letude

Pierre Vassort

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